Militant de la CNT de Nerja (Malaga), José Diaz Ortega, après le coup d’État franquiste de juillet 1936, avait, avec un groupe de compagnons, gagné la montagne proche du village où ils furent notamment ravitaillés par Antonia Diaz, sœur de José, dont le compagnon sera tué par les franquistes. Après la mort ou la capture de la plupart de ses compagnons, et sans doute après la chute de Malaga, il avait gagné Barcelone avec sa compagne et leur fils né à Barcelone.
A la fin de la guerre, cette dernière décidait de rester en Espagne pour élever leur enfant auprès de sa mère à Nerja et où à son retour son mariage fut annulé par les autorités.
Passé en France lors de la Retirada, José Diaz fut interné au camp d’Argelès avant d’être envoyé travailler comme ouvrier agricole dans une ferme. En 1942 il fut affecté au 536emre groupe de travailleurs étrangers (GTE) à Casseneuil (Lot-et-Garonne) pour aller travailler dans une ferme de Sainte-Livrade sur Lot.
Membre de la CNT en exil dès 1944, il travailla ensuite comme ouvrier et scaphandrier, s’installa à Achères (Yvelines) où il se remaria et fonda une famille. Il travailla à l’usine Ford de Poissy et milita à la CNT locale jusque dans les années 1970.
José Diaz Ortega est décédé à Achères en septembre 1996.
Après la mort de Franco, José Diaz avait pu retourner à Nerja où il avait pu renouer avec son fils et rencontrer ses petits-fils.