Jean Soudry travaillait au début des années 1910 comme ouvrier métallurgiste à Montluçon où la police le considérait comme le responsable « du clan libertaire » local. Il était alors domicilié 188 rue de la République dans une chambre où, le samedi soir se réunissait le groupe libertaire. Sur le même palier habitaient ses amis intimes Pierre Bonnet (32 ans) homme d’équipe aux chemins de fer et Camille Bornet (32 ans), ouvrier télégraphiste. Il était l’un des diffuseurs de journaux, brochures et affiches antimilitaristes et anarchistes. Selon la police il fréquentait avec ses amis l’estaminet tenu par la veuve Sainrapt, 158 rue de la République en face de chez lui et où il recevrait de la correspondance au nom de Max Vernes, pseudonyme sous lequel il collaborait à l’hebdomadaire des révolutionnaires du centre L’Insurgé (Limoges, au moins 63 numéros du 20 mars 1910 au 29 mai 1911) dont Petitcoulaud était le gérant et qui faisiat suite au Combat social.
SOUDRY, Jean “Max VERNES”
Né vers 1879 - Ouvrier métallurgiste – Montluçon (Allier)