Suspecté d’être membre de la « Bande noire » qui, en 1882-1884, avait commis de nombreux attentats dans le bassin houiller de Montceau-les-Mines, Claude Martin fut arrêté en novembre 1884 suite à la détention de Gueslaff (voir ce nom). Lors du procès tenu le 26 mai 1885 contre 32 des accusés, il fut condamné avec Gilbert Serprix, Langrand et Lauvernier à 4 ans de prison. Gueslaff avait été condamné à 10 ans de travaux forcés, Émile Hériot à 20 ans, Jacob à 12 ans et Philibert Serprix à 8 ans de la même peine.
En 1893 il résidait à Sanvignes Les Mines (Saône-et-Loire) où le 21 novembre il fut l’objet d’une perquisition où la police avait saisi un grand nombre d’exemplaires de La Révolte, Le Père Peinard et Le Peuple.