Émigré en Argentine, Abraham Diaz Tendero El Petiso militait à la FORA. Puis il passait au Chili où à la fin des années 1920 il était avec entre autres José F. Cortes membre du groupe Siempre qui éditait le journal du même nom. C’est A. Diaz, qui pour éviter la saisie du journal, allait récupérer les 1000 exemplaires du tirage à l’imprimerie de la rue Vargas à Santiago. En 1928, suite à une dénonciation, il était arrêté puis déporté à l’île Mas Afuera (ou à l’île de Pâques ?) avec les autres membres du groupe, dont l’un – qui habitait le local de la rue Vargas - décédera des suites des tortures.

Après sa libération il habitait en 1930 à Santiago (rue Thompson) et participait aux divers complots pour mettre fin à la dictature d’Ibañez. En 1931 il était l’éditeur du journal La Barricada qui avait pris la suite de « Siempre. La rédaction du journal, comprenant neuf compagnons dont José F. Cortes, était située dans un petit local de la rue Galvez. Toute la rédaction était bientôt arrêtée et plusieurs de ses membres torturés. Après un procès qui allait durer 21 jours et où la défense avait été assurée suite à un accord avec la loge maçonnique La Montaña, tous étaient remis en liberté après avoir versé chacun une caution de 7.000 pesos. Toutefois, plusieurs d’entre eux – dont Abraham Diaz, Pedro Nolasco Arratia, Daniel Reyes, Luis Heredia et Barriga El Chico - étaient de nouveau arrêtés par la police et envoyés pour deux mois en rélégation à Aysen. Libérés après la fuite en juillet 1931 du dictateur Ibañez, ils partiront de Puerto Mont et regagneront Santiago en organisant des manifestations tout au long du parcours.

Abraham Diaz est mort à Santiago du Chili le 22 juillet 1959.