Joseph Fatinet avait été l’objet d’une arrestation et d’une perquisition fin avril 1892, en vue de la manifestation du 1er mai, dans laquelle la police avait saisi chansons, écrits, brochures et journaux anarchistes et une liste d’adresses. Il était le beau-frère des frères Joseph et Henri Vernier également anarchistes. Comme 8 autres militants de Roanne, il était toujours en prison à la date du 4 mai et ne fut libéré que le 29 juin suivant.
Le 1er janvier 1894, comme de nombreux compagnons, il fut l’objet d’une nouvelle perquisition.