Jean Lagrevol, qui demeurait 12 rue de la Rivière, était au printemps 1892 le secrétaire du groupe Les Résolus de Saint-Étienne. Le 28 mars 1892, comme 13 autres militants, il avait été l’objet d’une perquisition. En avril, comme de nombreux compagnons, ilfut arrêté préventivement à la manifestation du 1er mai et poursuivi pour "association de malfaiteurs" avant de bénéficier en jui d’un non-lieu. Ce même mois de juin 1892 il avait été poursuivi pour « complicité de vol par recel » avec Greletty, Chausson et Bertholat. Seul Greletty, qui selon la police leur avait donné certaines sommes provenant du vol, avait été condamné à 4 mois de prison, les autres ayant bénéficié d’un non-lieu faute de preuves. L’année suivante, le 21 novembre, il fut l’objet d’une nouvelle perquisition comme de nombreux militants du département.