Juan Fernandez Gonzalez travaillait comme charbonnier dans la Sierra Morena, notamment à Almodovar del Rion Cordoba et Bujalance. Illettré il avait appris à lire alors qu’il était déjà adulte et avait alors adhéré au mouvement libertaire.
Passé en France lors de la Retirada, il fut interné dans divers camps et enrôlé dans les Compagnies de travailleurs étrangers. A la Libération, il continua de travailler comme charbonnier dans les forêts des Pyrénées-Orientales et militait à la FL-CNT de Saint-Paul-de-Fenouillet. Il vivait seul avec ses livres et se montrait profondément solidaire avec les déshérités qu’il pouvait rencontrer. Miné par la silicose, il prit sa retraite et fut hébergé à la maison de retraite de Saint-Laurent de Cerdans.
Juan Fernandez Gonzalez, qui avait deux enfants et était le père politique de Luis Valero, est décédé à l’hôpital de Perpignan le 1er mars 1971.