Francisco Botella Moya avait été le délégué du syndicat des soudeurs de Barcelone au congrès régional catalan de la CNT tenu à Sans en 1918. Membre du Comité national de la CNT et du comité de la FL de Barcelone il participa activement en 1919 à la grève de La Canadiense et et en décembre fut, sous le prénom de Vicente, délégué pour le CN au congrès de la CNT à Madrid (théâtre de la Comedia). Le 7 décembre 1920 il fut arrêté à Barcelone suite à un affrontement armé et fit déporté à Mahon.

En 1923 il s’était intégré au comité régional catalan de la CNT dont le secrétaire était Roigé et qui fut démantelé au début de l’été. En 1925 il se trouvait à Sabadell d’où il souscrivait en faveur des prisonniers dans La Revista Blanca. En 1930 il fut l’un des signataires du Manifeste de Inteligencia Republicana.

Selon J. Viadiu, il se prénommait Francisco mais, étant déserteur, utilisait le prénon d’un de ses frères Vicente.

Il pourrait y avoir identité avec le Botella qui en 1922 fut délégué à la conférence tenue à Blanes et son itinéraire peut aussi parfois se confondre avec José Maria Botella Moya (né en 1896, militant de la FAI) et José Botella Moya (né le 17 févier 1900, ouvrier en 1920 aux usines de Montbard)