Joaquin Tripiana avait émigré vers 1929 à Barcelone où il adhéra à la CNT. Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936, il s’enrôla comme milicien dans la Colonne Durruti. Après la militarisation il fit partie de la section d’observation de la 26e Division sur le front de l’Ebre.
Passé en France avec les derniers soldats de la 26e Division, il fut vraisemblablement interné au camp du Vernet. A la Libération il s’installa à Marseille où il travailla comme docker sur le port et milita à la FL-CNT jusqu’à son décès le 5 mai 1962 à l’hôpital où travaillait sa compagne comme infirmière.