Fils du peintre jurassien Edouard Jeanmaire, Henri Jeanmaire, domicilié à Lausanne, figurait en 1905 sur un état signalétique confidentiel d’anarchistes étrangers non expulsés résidant hors de France. Il signa avec 112 autres le manifeste Les antimilitaristes suisses aux travailleurs, publié dans le Réveil anarchiste le 18 avril1906 ; il collaborait aussi à la Voix du Peuple de Lausanne. Il partit ensuite vivre à Paris, où il accueillit le 30 janvier 1914 Louis Bertoni, venu donner des conférences sur le syndicalisme. Il collabora ensuite au périodique des anarchistes interventionnistes La Libre Fédération (1915-1919) de Jean Wintsch) et à l’École Ferrer de Lausanne avec son nouvel instituteur Théodore Rochat. En 1918 il signa en faveur de Bertoni emprisonné le manifeste “Une séquestration”.
Plus tard, Henri Jeanmaire adhéra au Parti ouvrier populaire (parti communiste).