Au début des années 1930 Georg Glaser faisait partie des groupes de choc du Parti communiste allemand et participait aux affrontements avec les nazis. Il était passé en France après la prise du pouvoir par les nazis.
En 1939 il s’était engagé sous l’uniforme français et aurait été fait prisonnier.
Vers 1947 il travaillait comme chaudronnier aux usines Renault de Billancourt et participait aux activités du groupe Sacco et Vanzetti, adhérent à la Fédération anarchiste, et dont faisaient notamment partie Jean Sauvy, Gilbert Devillard, Jean Max Claris, André Prudhommeaux, Serge Nin, Giliane Bernei et Léo Emery. Lors de la formation de ce groupe actif au quartier latin et qui se réunissait dans une salle de la Mutualité, et selon le témoignage de G. Devillard il avait « entonné de superbes chants antinazis en allemand. Nous ne comprenions pas les paroles, mais que ces chants avaient de la gueule ».
En 1948, il fut traité de « sale boche » par un stalinien à l’usine Renault. Glaser après lui avoir administré une bonne correction, avait remonté toute la hiérarchie du PCF de Billancourt pour obtenir des excuses qu’il obtint. Il s’orienta ensuite vers la chaudronnerie d’art.
A l’automne 1952 il fut membre avec entre autres P. V. Berthier (voir ce nom) du Centre de recherches philosociales qui chaque samedi organisait des débats à la salle des sociétés savantes.
Œuvre : - Secret et violence.